nom Maximus
surnom Max -Maxou -Maxi
âge 8 ans et toutes ses dents
sexe M
groupe •• (dé)
visionnaire •• oui/non (dé)
PSYCHOLOGIE
La mort. Mon regard d’un bleu de glace reste et restera à jamais vide. Je suis vide. Je ne suis plus qu’une coquille indéfiniment vide. Peu loquace, je préfère rester à l’écart, suivant la masse comme une ombre. Mystère. Toute ma personne est une énigme que moi-même je ne sais résoudre. Bien des gens ont essayé de comprendre, une poignée peut-être connaisse un dixième seulement de l’histoire. Une triste histoire qui me plonge dans cet état d’attente…L’attente de mon heure, l’attente de la fin si longue, tellement longue, à arriver…
Je pourrais vous dire que la fidélité est ma plus grande qualité. Que je me dévoue corps et âme à tout ce qui me tient à cœur. Que je n’ai jamais laissé quelqu’un dans le besoin. J’aurais aimé être cette personne. Cet être exceptionnel que tout sourit mais c’est faux. Je suis un lâche. Un lâche qui fuit les explications par les coups. Qui sert ses propres intérêts, seulement les miens, pas de place pour quelqu’un d’autre que moi dans ma vie, ça prend déjà suffisamment de place.
J’aurais pu être joueur, taquin, le rigolo de service. Celui qui se met toujours dans des situations peu communes et assez cocasses. Mais je suis du genre à ne rien faire. Je suis d’un ennui mortel, une coquille vide je vous dis….
BIOGRAPHIE
Un hurlement perçant déchira la vallée. Les oiseaux se précipitent vers le ciel à grand cri, faisant écho au cri bestial qui continuait de se répandre sans fin. Puis, le tambour répété et cadencé de chevaux au galop vient s’ajouter à cette symphonie. Une jument immaculé sortit de la forêt et aperçu ma silhouette en contre bas. Son regard balaya le reste du paysage et avant qu’elle ne puisse dire quoique ce soit un autre cheval apparu. Le patriarche restait plonger dans un profond silence teinté de tristesse. Ils s’approchèrent tous deux, tentèrent de me lever mais ma peine était si lourde que je restais cloitrer à terre.
Non non non non… Murmurai-je sans fin, m’affalant sur mon amie qui ne savait que dire. Je me souviens de son regard, embué de larmes. Sa tristesse ne m’aidait pas. Au contraire. Nous effondrons tous deux en larmes face au corps de sa sœur, mon amante, et de ses deux jumeaux morts nés.
Les années passèrent et leur mort me hantait toujours. Malgré le temps, je n’oubliais pas ses images. Mon amie me surveillait, d’abord de près, venant chaque jour à la même heure pour essayer de parler, ou de me changer les idées, ou de vérifier que je ne manquais de rien. Je continuais à me murer dans un profond silence. Je refusais de parler, de la regarder. Plus le temps passe et plus son temps de présence diminué. Je continuais à sentir sa présence de temps en temps mais rarement je l’apercevais. Puis un jour, plus rien. Je ne pourrais pas dire de quand exactement datait sa dernière visite mais une chose est sûre cela faisait bien trop longtemps. Je me surpris à la chercher du regard, à épier ses venues. Mais elle ne vient plus et j’eus un mauvais pressentiment. Je finis par remonter à la surface, à reprendre contact avec mon ancien troupeau et à force de recherche j’entendis dire qu’elle était partie chercher un endroit meilleur. Elle ne serait jamais partie sans moi. Je n’arrivais à pas à y croire, je n’arrivais pas à me résoudre à penser que j’étais un si gros boulet que ça pour qu’elle m’abandonne sans explication sans au revoir, sans raison.
C’est comme ça je découvris l’entrée du tunnel. Au fond de moi j’avais toujours su où le trouver. Il sentait bon. Il sentait la bienveillance, la nourriture à profusion et le meilleur de tout, je la sentais elle. Il fallait que je la retrouve, m’assurer qu’elle va bien… Je ne supporterai pas de perdre une deuxième personne…
DERRIÈRE L'ÉCRAN
puf / prénom gwen
âge 24 ans
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